L’exploitation de sable de Loire a conservé son caractère artisanal jusqu’au début du vingtième siècle lorsque les prélèvements s’effectuaient encore sur les plages. Cette exploitation constitua par la suite une véritable activité industrielle permettant de faire face aux besoins croissants de la construction. Sur ce site, l’excavation résulte d’une extraction de sable achevée au début des années 80. Ses berges abruptes et ses contours géométriques sont représentatifs des réaménagements simplifiés de l’époque.

Après avoir épuisé les ressources en sable et abandonné le site, la sablière devint rapidement une décharge à ciel ouvert, pendant quelques années. Aujourd’hui elle fait l’objet d’une réhabilitation et d’une renaturation favorisant son intégration dans le paysage naturel des Azins.

En pleine expansion durant le 20e siècle, l’activité d’extraction de sable engendra progressivement une importante érosion du lit du fleuve et de ses berges. Ce phénomène est à l’origine de nombreux dégâts, notamment : la disparition des frayères, le déplacement de la ripisylve, mais aussi sur les infrastructures comme l’écroulement du pont Wilson, à Tours, en 1978.